berber المشرف
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| موضوع: Le narrateur, gendarme, est à la recherche des auteurs d’un crime. الخميس أبريل 09, 2015 2:00 pm | |
| Le narrateur, gendarme, est à la recherche des auteurs d’un crime. Il rencontre une jeune fille égarée en pleine campagne. [ ... ] J’appelai plusieurs fois dans le silence inhumain. Nul ne répondit. C’était à s’arracher les cheveux. Je revins vers la moto pour constater que la jeune fille avait disparu. Elle ne répondit pas à mes appels. Pendant je ne sais combien de temps, je demeurai inerte, n’osant changer de place. Enfin, en poussant ma machine devant moi, je repris au jugé le chemin que je venais de suivre. Quand je sentis sous mes pieds le sol d’une honnête route, je me remis en route et j’allai droit à la grâce de Dieu, n’importe où. Le brouillard se dissipait peu à peu. J’aperçus une petite ferme. Le maître se tenait dans la cour, en admiration devant sa fosse à purin. Il écouta mon histoire en hochant la tête. Quand j’eus terminé mon récit, il me répondit simplement que, depuis cinquante ans qu’il habitait le pays, il n’avait jamais entendu parler de la ferme de la CroixduFau. On ne retrouva jamais la gamine en bluejeans qui nous y avait conduits, ni les corps du brigadier et du gendarme de réserve ni la trace des assassins. L’affaire fut classée, particulièrement dans ma mémoire. Pierre Mac Orlan, Sous la lumière froide, Ed. Gallimard,1961 QUESTIONS I. Compréhension 1. Quels termes désignent la jeune fille ? 2. Quels sont les autres personnages cités dans ce récit ? 3. Constitue le champ lexical de l’enquête policière avec les mots et expressions utilisés dans le texte. 4. Quel est l’événement relaté ? 5. Des faits étranges se produisent : lesquels ? 6. Quelles sont les réactions du narrateur ? 7. D’après ces indices, quelles interprétations (rationnelle et surnaturelle) le lecteur peutil faire de l’événement ? 8. Où finit le récit encadré ? Que représente cette partie dans la nouvelle ? II. Expression écrite Rédige le début de cette nouvelle en tenant compte des éléments du texte : tu rédigeras un récit cadre et une situation initiale. CORRIGES COMPREHENSION Séance 1 Texte : Le Nez, Nicolas Gogol, Nouvelles de Pétersbourg (1835) 1. Le texte a été écrit par Nicolas Gogol, écrivain russe (18091852) qui excelle dans l’art de la nouvelle et qui mêle étroitement réalisme et fantastique. Ce texte est extrait des Nouvelles de Pétersbourg (1835). 2. Il est rédigé à la troisième personne du singulier. 3. Les personnages du texte : Nom et prénom Métier Caractère Relation familiale Ivan Yacovlévitch barbier respectueux soucieux des convenances soumis, docile l’époux (le mari de Prascovia) Prascovia Ossipovna autoritaire coléreuse brutale, violente moqueuse l’épouse (la femme d’Ivan) 4. Cette scène s’est déroulée le 25 mars à SaintPétersbourg. 5. Le narrateur n’est pas un de ces personnages. 6. Les passages où l’on apprend ce que pensent les personnages. Pensées d’Ivan Yacovlévitch : Ivan Iakovlévitch se serait volontiers régalé de café et de pain frais, mais il savait qu’il était inutile de demander deux choses à la fois : Prascovia Ossipovna n’admettait pas ces fantaisies). « C’est dur, se ditil. Qu’estce que cela pourrait bien être ? » Oui, c’était bien un nez. Et de plus, un nez qu’il lui semblait connaître. Pensées de son épouse : « Il n’a qu’à manger du pain, l’imbécile ! songea la dame ; tant mieux pour moi : il me restera plus de café ». Par conséquent, le narrateur est omniscient : il voit tout et sait tout, même les pensées des personnages et leurs sentiments. 7. Les expressions qui désignent l’objet trouvé dans le pain sont : une masse blanchâtre ; la chose ; un nez. Le narrateur veut susciter, éveiller la curiosité du lecteur ; il veut créer un effet de suspens. 8. D’après l’épouse, le nez est celui d’un client et c’est son époux, le barbier, qui l’aurait coupé. 9. C’est la première phrase qui annonce ce fait bizarre : « Un événement tout à fait étrange s’est produit à SaintPétersbourg. » 10. La phrase qui montre qu’Ivan craint davantage la colère de son épouse : « Mais cette terreur n’était rien auprès de la colère qui s’empara de son épouse. » 11. Ce récit n’est pas réaliste car, dans la réalité, il est impossible qu’un tel fait se produise. La première phrase annonçait « un événement étrange ». 12. Plan du texte. Partie Paragraphes Titre Rôle de cette partie dans la nouvelle 1 ère partie 1 à 4 (couper le pain) « Une matinée paisible » ou bien : « Un petit déjeuner tranquille ». Situation initiale : Présentation d’un cadre réaliste et de personnages ordinaires 2 ème partie du 5 ème à la fin « Un fait étrange » « Une trouvaille étrange » Perturbation : Découverte d’un fait inexplicable et expression de la peur. Séance 2 Texte : La Main (1 ère partie), Guy de |
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