Classe : 2ème AS LE
Mme L F.Z
Composition du 2éme trimestre
TEXTE :
Un jeune homme attend. Il a un bouquet de fleurs à la main. Entrent
deux vieilles dames, Agathe, s’appuyant sur une canne, et Aglaë qui
porte de grosses lunettes.
Agathe: Voilà, c’est là. Tu te souviens, Aglaë? Regarde, rien n’a
changé depuis le temps. (Elle désigne les différents endroits avec sa
canne). La place, le banc des amoureux, la statue de Cupidon...
Aglaë: Je vois la place, je vois le banc, mais je ne vois pas la statue de
Cupidon.
Agathe (agacée): Mais si elle est là (geste large avec la canne). Il
serait grand temps que tu t’achètes des verres de contact. Et tu te
souviens, mon Roger, il m’attendait là, avec une fleur à la main, (elle
désigne le garçon qui attend) comme ce garçon!
Aglaë: Mes yeux ne sont pas si mauvais que ça, parce que le garçon,
lui, je le vois très bien.
(Elles s’approchent de lui et il les salue avec un vague sourire)
Agathe (au garçon, sans timidité aucune): Bonsoir mon garçon!
Lui (beaucoup plus réservé): Bonsoir Madame.
Agathe (furieuse): Ne m’appelez pas “Madame”, ça me vieillit! Dites:
“Bonsoir Agathe”.
Mon prénom, c’est Agathe et elle (elle désigne Aglaë avec sa canne),
c’est Aglaë, ma soeur.
Lui (un peu amusé): Bonsoir Agathe, Bonsoir Aglaë.
Aglaë: Bonsoir jeune homme.
Agathe (enchaînant immédiatement): Savez-vous, mon garçon, que
c’est à cet endroit précisément que j’avais rendez-vous avec mon
Roger? C’était il y a... (Elle cherche) il y a quarante ans!
Aglaë: Cinquante ans, Agathe! Cinquante ans!
Agathe: Mais non! Tu perds la mémoire en même temps que la vue,
Aglaë. C’était il y a quarante ans! (Elle frappe le sol avec sa canne en
disant: “quarante ans”.
Aglaë (insistant): Cinquante ans!
Agathe: Qu’importe? Je m’en souviens comme si c’était hier! C’était
mon premier rendez-vous!
Lui: Moi aussi, c’est mon premier rendez-vous!
Agathe: C’est fantastique, n’est-ce pas? On a le coeur qui bat, les
jambes molles, on a l’impression qu’on va s’évanouir, mais pour rien
au monde on ne voudrait être ailleurs, c’est bien cela, n’est-ce pas?
Patrick de Bouter « le premier rendez vous »
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QUESTIONS :
I/ COMPREHENTION : (13 points)
1/ Quelles sont les situations d’énonciation de cette pièce ? (01.5 points)
2/ Complétez le tableau suivant. (01.5 points)
Qui ? Où ? De quoi ?
3/ Dressez dans un tableau le portrait physique et moral de chaque
personnage. (03 points)
4/ Mettre au style indirect les (03) premières répliques du texte. (03 points)
5/ a-Introduire le connecteur logique qui convient dans la phrase suivante à
la place des deux points ..(02 points)
« Qu’importe ! Je m’en souviens comme si cela était hier : c’était mon
premier rendez vous! »
b- Dans la phrase qui suit Remplacez par un équivalent le connecteur
souligné.
« Je vois la place, je vois le banc, mais je ne vois pas la statue de Cupidon. »
6/ Transformez les mots suivants en noms. (01 point)
Mots Noms
Furieuse
Amusé
Précisément
Attendre
7/ donnez un titre au texte .(01pt)
II/ PRODUCTION ECRITE : (07 points)
Traitez l’un des deux sujets au choix :
1/ Résumez la pièce sous forme d’un synopsis.
2/ Terminez la pièce selon le même modèle en introduisant l’arrivée de la fille
que le jeune homme attendait. Elle poursuivra la conversation avec les
mêmes personnages.
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Classes : 2éme AS TM
Composition du 2éme trimestre
TEXTE :
Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval
c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa volonté, on fait
tant et si peu d’exercices qu’on veut, on observe tout le paysage à tous les
points de vue. J’aperçois une rivière, je la côtoie; un bois touffu, je vais sous
son ombre; une grotte, je la visite; une carrière, j’examine les minéraux.
Partout où je m’y plais, j’y reste.
A l’instant que je m’ennuie, je m’en vais, je ne dépends ni des chevaux, ni du
postillon. Je n’ai pas besoin de choisir des chemins tout faits, des routes
commodes; je passe partout où un homme peut se faire plaisir seul. Si le
mauvais temps m’arrête et que l’ennui et la fatigue me gagnent, je prends
des chevaux.
Combien de plaisirs différents on rassemble pour cette agréable manière de
voyager! Sans compter la santé qui s’affermit, l’humeur qui s’égaye; j’ai
toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces,
rêveurs, tristes, grondants ou souffrants; et les piétons toujours gais, légers
et contents de tout. Combien le coeur rit quand on approche du gîte! Combien
un repas grossier parait savoureux! Avec quel plaisir on se repose à table!
Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit pares une bonne marche!
Quand on ne veut qu’arriver, on peut courir! ….. Quand on veut voyager et
être heureux, il faut aller à pied.
Jean Jacques Rousseau
QUESTIONS :
I/ COMPREHENSION : (14 points)
1/ Quelle est la thèse défendue dans ce texte?
2/ Relevez dans le texte 04 expressions pour chaque colonne.
Le voyage à pieds Le voyage dans des voitures
3/ L’auteur dans ce texte veut :
a- Persuader les lecteurs des bienfaits des voyages à pieds.
b- Persuader les lecteurs des voyages en voiture.
c- Persuader les lecteurs de choisir leur façon de voyager.
4/ « Je ne conçois qu’une manière de voyager ». Cette expression veut dire :
a- je ne vois. b- je ne connais. c- je ne propose.
5/ Complétez la phrase suivante en choisissant le connecteur qui convient pris
de la liste suivante : Car / Néanmoins / Donc.
« Voyager à pied est plus agréable …………………………….. on profite d’une liberté
infinie. »
6/ Relevez le champ lexical de la nature.
7/ Mettre les verbes du passage suivant au futur simple de l’indicatif avec le
premier pronom personne du pluriel.
8/ Donnez un titre au texte.
II/ EXPRESSION ECRITE : (06 points)
(Traitez l’un des deux sujets au choix)
1/ Résumez le texte au un quart de sa longueur initiale.
2/ Certaines personnes préfèrent voyager par voiture, d’autres utilisent le
train ou l’avion. Et vous, si vous étiez obligé de vous déplacer souvent ;quel
moyen de transport utiliseriez vous? Et pourquoi? Justifiez votre choix à l’aide
de trois arguments au moins.
Devoir